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Le Naïf dans le Monde
21 octobre 2019

Causons chiffon

Lancinantes ces histoires de voile dit islamique qui reviennent comme disent les rengaines populaires en parlant d’amours qui n’en finissent pas de je ne sais plus quoi.

Voile, parfois foulard, on ne voit en réalité qu’un fichu. Il mérite bien qu’on l’appelle ainsi considérant le fichu désordre qu’il provoque.

Le Naïf, lui, se demande s’il pourrait voir un jour, à la téloche, la très étrange Amélie Nothomb sans des couvre-chefs qui ne peuvent être que le fruit du travail de chapeliers élèves de Marcel Duchamp ou d’Anish Kapoor, voire du sublime Jeff Koon. Elle est à elle seule porteuse d’un musée d’art moderne, vissé sur sa moue friponne  et effarée, musée d’œuvres toujours renouvelées dont visiblement elle ne se dépare jamais.  Ceci n’est qu’une petite mise en bouche sur le sujet de chapellerie qui va suivre, en notant que chapellerie signifie chapeau et non pas chapelle. Et ce sujet n’émeut pas l’opinion publique. Pourtant !

Rien de commun avec le port du voile.

Par une dame qui accompagne une sortie scolaire dans la visite programmée d’une séance du Conseil Régional de Bourgogne-Franche Comté un scandale éclate. Elle porte un voile. L’objet de la visite était sans doute de montrer aux élèves comment fonctionnent les très belles (épatantes, dirait Trump) institutions de notre (épatante) République. Ils ont été servis.

Un représentant du RN, avec une belle énergie et sans la moindre nuance, requiert de la Présidente du Conseil Régional qu’elle intime à la dame, assise au fond entourée de gosses de retirer son fichu fichu.

M. Odoul, c’est son nom, met dans son propos une âpreté et une vigueur qui évoquent les plus belles heures de la Convention. Interviennent en escadrille les Lois, la Démocratie et la République et ses Valeurs. La Présidente est  surprise, son vocabulaire vacille, ses adjoints la rassure sur ce que dit le règlement intérieur du bazar. Rien d’illégal ni même d’anormal à la présence de la mère de famille.

Odoul s’en va : bon débarras, la violence du propos ne plait pas.

La chose  est diffusée et la France se déchaine, se déchire, s’émeut, s’étonne, s’indigne et parfois, calmement pèse les façons d’appréhender ce non-évènement pourtant lourd de sens.

-Sur un plateau de cette balance : la bonne foi de la bonne femme qui porte son fichu parce qu’elle le porte habituellement et qu’à ce moment elle accompagne une sortie scolaire. Elle est sensible à l’offense lourdingue du soldat de Marine (Fusillier, peut-être) alors qu’elle n’est là que pour rendre service. Sans doute pense-t-elle que la sortie ne restera pas dans l’esprit des enfants comme un bon exemple de fonctionnement républicain.

-Sur l’autre plateau de la balance, une provocation délibérée de la dame au fichu, une manifestation de l’islamisme et en conséquence, le rejet dans sa totalité du fait musulman sauf, en gros, dans la rue et à la maison, dixit le cuistre. Une complication due au fait que rien au plan légal ou règlementaire ne s’opposait à la présence de cette dame. Odoul a tort sur la forme.

Les élus du RN condamnent la maladresse sans se dissocier du fond de son propos.

L’histoire ne nous dira pas si la dame avait une quelconque intention politique ou si elle était simplement venue de bonne foi accompagner une sortie scolaire, peut-être au demeurant parce qu’aucune femme sans fichu n’avait trouvé le temps ou l’envie de le faire.

C’est pourtant le fond de l’affaire.

Pourquoi des femmes musulmanes portent-elles le voile ?

Habitude, c’est comme ça, autour de moi on fait comme ça, j’ai toujours porté le voile…

Obligation conjugale, mon mari veut que je porte le voile et je n’ai pas la possibilité de le contredire, de lui désobéir. Sauf à…

Obligation locale, si je ne porte pas le voile, là où j’habite, je me fais « mal » voir ou pire…

Conviction personnelle, je suis une femme musulmane voilée en présence d’autres hommes et je crois qu’en suivant cette prescription je me soumets à la règle coranique… comme mon mari me le demande…

Affirmation communautaire religieuse, je suis musulmane et je veux que cela n’échappe à personne ; ou sociale, je suis maghrébine et je veux qu’on le sache…

Affirmation militante, je porte le voile de l’islamisme…et je souhaite porter la parole du djihad…

La dame d’Odoul appartient à une ou à un mélange de variété de cette classification. Et ça la regarde. Jusqu’au point où elle milite ouvertement et prône la guerre sainte. Sa seule présence ne permet pas de répondre à cette question.

Elle n’a rien fait de mal et le petit sot qui mène son combat contre les islamistes choisit bien mal  son terrain. Tout le monde le lui dit, parfois avec excès.

La probabilité est qu’il s’agit d’une dame « ordinaire », au sens désormais célèbre que Hollande a conféré au mot, qui ne revendiquait pas, qui ne militait pas et qui ne faisait que conduire des gosses à une leçon d’éducation civique. 

C’est dans cette quasi-affirmation que se trouve une réponse naïve : Toutes les occasions offertes aux femmes voilées de participer à des activités de franchouillards ordinaires, à se mélanger à une population qui ne peut que les accepter comme elles sont et qui doit les accepter si elles se comportent ordinairement ; sont à encourager.

Lutter contre l’islamisme en s’attachant à des formes de la pratique « ordinaire » de la religion musulmane est à l’évidence signe d’exclusion, alors que le propos est précisément de favoriser et d’obtenir l’inclusion du musulman dans la vie « ordinaire ». Faire sortir la femme musulmane de chez elle et d’un enfermement, d’une soumission devrait être le but et le moyen de cette lutte au premier degré.

Il en va ainsi du voile, foulard, fichu.

En utilisant un mot à la mode, cette « problématique » avait été abordée en août 2016 dans un petit texte, « C’est la faute au lycra » qui évoquait des querelles de baignade et de piscine de femmes musulmanes qui agitaient alors les médias et les politiciens. L’essentiel y était dit et en ajoutant ici ce texte, seules ont été corrigées les fautes grammaticales. En reste-t-il ? Le lecteur en jugera. De même en mars 2019 il était évoquée une polémique au sujet d‘un article proposé à la vente par Décathlon, une sorte de passe-montagne léger - toujours le lycra – sous l’appellation Hijab de running. Mulliez mettait ainsi la République en péril. Ce petit papier, "À bas la calotte" de février 2019 n’est pas rajouté ici : cela rassemblerait à du radotage.

Ainsi, voici revenu à vif, à propos d’un non-évènement ridicule, le constat de la difficulté rencontré par l’État et par les français à formuler leurs positions sur la présence dans la Nation et sur le territoire de musulmans, d’islamistes et de djihadistes. 

Où sont les choix ? Qui doit choisir ? Où sont les frontières ?   Une formulation binaire du choix : 

-La France  tolère les musulmans qui pratiquent leur religion avec rigueur (charia, attitude avec les femmes, prosélytisme éventuel) et les français reconnaissent de ce fait qu’il y a dans leur pays une province culturelle et religieuse qui échappe à l’ordre républicain et dont une fraction vise à le détruire.

-La France ne tolère pas cette enclave de démographie croissante à vocation prosélyte et les musulmans rigoureux doivent quitter la communauté française, ce qu’on appelle encore la Nation ou abandonner leur pratique et obéir strictement (autre soumission) aux lois de la laïcité. 

La proximité qui semble incontournable entre la pratique rigoureuse de l’islam religion et le radicalisme politique et géopolitique qui lui est naturellement associé, ce qu’on désigne islamisme, accentue le caractère aigu du choix que doivent faire « en même temps » les musulmans et l’État français qui  incarne du mieux qu’il peut la Nation. En même temps et bientôt. Maintenant.

Retour sur une classification, taxinomie des personnes impliquées dans ces choix : 

-Les Français : Catégorie Indéfinissable et variée mais cependant bien réelle. Ah, l’identité !

-Les personnes d’origine étrangère, souvent maghrébine, assimilées. Le mariage entre « de souche » et « d’ailleurs » est très souvent le véritable facteur de l’assimilation et bien évidemment aussi la maîtrise de la langue.

-Les personnes d’origine maghrébine, non religieuses, intégrées, presqu’assimilées, ayant souffert ou non d’une forme de discrimination mais dont certaines appartenances les conduisent à rester dans le cadre d’une communauté.

-Les musulmans –dits modérés- qui ne suivent pas littéralement les termes du coran et dont le mode de vie n’entre pas en conflit avec les us et coutumes… certains ou plutôt certaines ne maîtrisent pas la langue.

Cette classification demande à être précisée. Plus tard dit le Naïf

 

Puis des clivages. Premier Clivage   

-Les musulmans rigoristes : ils sont immergés dans le corps social. La sphère privée est un leurre car la famille et ses membres sont en contact permanent avec des éléments de ce corps social, école, travail, sport, rapports avec l’administration et ne peuvent s’en abstraire. Ils y vivent en respect de leur pratique souvent en contradiction avec les normes établies, établissant de fait des frontières sociales et culturelles. Le halal, la prière pendant le travail, la relation avec la voisine d’atelier… 

Deuxième clivage   

-Les militants islamistes, passifs et/ou clandestins dans l’isolement, si cette catégorie existe. La référence est celle des ordres monastiques catholiques. 

Troisième clivage

-Les Djihadistes, les terroristes dont l’objectif et la vision sont la destruction de l’ordre républicain par la violence, le meurtre, le massacre des roumis, le djihad, guerre sainte en France et ailleurs.

 

À partir du premier clivage l’ordre républicain et la laïcité sont menacés : l’État ne peut pas détourner le regard et, comme on dit, botter en touche.

C’est malheureusement aussi simple que ça.

 

La brutalité (ou la clarté) de ce propos appelle quelques remarques.

Il existe en France des communautés relativement homogènes d’une religion différente qui ne sont pas engagées dans un combat mortel avec l’ordre républicain.

La France a vécu le rejet du catholicisme politique pour aboutir en 1905 à un traité de bonne intelligence avec ce corps formidable qu’était l’Église Romaine et Catholique. Et en gros, ça marche.

Une dernière note,  le Naïf se souvient que sa mère portait, comme les autres femmes, un fichu pour entrer dans une église. Des occasions assez rares, il est vrai.

 

Alors qui possède les éléments d’une réponse ?

Un seul groupe peut donner cette réponse : les musulmans qui sont et veulent rester français peuvent et doivent accorder leur pratique religieuse aux lois de leur pays, de la Nation à laquelle ils appartiennent. Comme cette population n’est pas sous l’autorité d’une Église, chaque musulman devra faire pour lui ce choix. Pour lui et pour sa famille.

Tout bien pesé les cathos y sont parvenus, dans la douleur il est vrai, alors pourquoi pas les musulmans et préférablement sans douleur ?

Il s’agit là de très grands changements : pas trop de fichu comme dit Blanquer, par d’école coranique, pas d’iman fauteur de guerre et pourquoi pas, soyons fous, pas de PSG, car on ne peut à la fois, « en même temps » courtiser le pognon de dingue des islamistes et favoriser leurs actions religieuses, prosélytes et autres en Douce France.

Macron va parler demain. Ou après-demain, mais prochainement, promis-juré !

La foudre de la décision est attendue de notre petit Jupiter.

Ou bien, comme ses célèbres prédécesseurs, va-t-il chiraquiser le moment pour diluer les choses, en atténuer la signification et laisser en héritage à des successeurs inconnus l’ensemble des drames à venir.

D’ici là, combien d’attentats, combien de morts, combien de querelles intestines, combien de temps perdu qui nous dit la poétesse chantante ne se rattrape plus.

Tout ceci est bien fatigant, le Naïf va se reposer en réfléchissant à la réforme des retraites. Ne faudrait-il-pas la remettre à plus tard ?

 

18 octobre 2019

Plus de trois ans après le lycra, mon Dieu, comme le temps passe !

C’est la faute au Lycra   18 août 2016

En Septembre dernier une association de femmes à vocation socio-culturelle organise pour ses adhérentes une journée de jeux aquatique en réservant aux Pennes-Mirabeau (13) un parc de loisir. Il s’agit de Smile13. L’inscription auprès de cette association ne comporte pas de demande de renseignement sur la religion des candidates mais l’ensemble du site de l’association montre bien qu’il s’agit de répondre à un besoin des femmes musulmanes de la région marseillaise : la présentation du site comprend une formule de bienvenue en arabe et l’accent est mis sur l’enseignement de l’arabe. Permettre aux femmes arabes musulmanes des quartiers de la région marseillaise d’aller se baigner (entre elles) semble faire partie des objectifs de l’association : il est précisé que les membres doivent respecter un code vestimentaire en accord avec les préceptes du Coran, le Awra.

Cette association est-elle une émanation des mouvements intégristes musulmans ? On peut le penser et le craindre. Est-elle au contraire une tentative des femmes musulmanes pour s’émanciper des contraintes de leur vie en communauté sans encourir les reproches de leurs maris, grands frères et autres mâles de leur famille ? La presse, qui fait toujours son travail à l’emporte-presse ne répond pas à cette interrogation ou plutôt y répond dans le sens, évident pour elle de la dépendance de Smile13 à la pensée islamiste, Smile13 faux-nez de l’islamisme nous dit Philippot. Pour des raisons propres à la vie politique du moment et en particulier à la nécessité des candidats LR d’apparaître en lumière, l’affaire est reprise et exploitée jusqu’à retentir à l’échelon national. L’incident est ensuite étouffé par la reculade du parc de loisir sous couvert de la mairie et les regrets impuissants de l’association de mener à bien son opération. L’incident met en évidence deux choses. En premier lieu le mal-être des femmes musulmanes enfermées dans le communautarisme islamiste, de gré ou de force et ensuite l’affolement de la classe politique jusqu’aux échelons les plus hauts devant l’incapacité du pays à normaliser sa relation avec la  pensée socioreligieuse  totalitaire de l’islamisme.

 

A la lumière jetée sur ce petit évènement on découvre alors sur les plages de France, pendant les vacances que des dames, surtout jeunes vont aux bains –comme on disait jadis- dans des tenues leur couvrant le corps de la tête aux pieds –comme on faisait jadis- et qu’on dénomme des burkinis. La mode s’en est mêlée et un marché était né : celui du vêtement de la femme musulmane qui va de la burka BCBG au Hijab tout-terrain. Ce sont les tissus modernes qui ont favorisé cette évolution du vêtement du désert ou du gynécée vers le vêtement de plage : les progrès de l’islamisme balnéaire doit beaucoup au lycra (DuPont, marque déposée). La chose n’est ni répandue, ni fréquente et personne jusqu’à une date récente ne s’émouvait de voir des familles musulmanes fréquenter les plages marseillaises dans des attitudes moins extraverties que celles des cagoles locales, souvent de semblable origine.

Et puis Nice et St Etienne du Rouvray.

Et puis la primaire à droite.

Et puis l’étonnante maladresse d’un premier ministre épuisé et peut-être un peu hâtif qui mêle à tout ça les Valeurs de la République.

Et puis des querelles de villages entre de jeunes énervés de la corsitude et des maghrébins engoncés (incarcérés) dans leur mahomedisme rustique. L’affaire suit son cours.

Tout cela pour conduire des gens intelligents (certains), cultivés (certains), responsables (certains) à proférer des énormités sur la manière dont les français doivent s’habiller ou se dévêtir.

 

Alors la réponse s’impose : dans la guerre que déclare l’islamisme à la nation française le pouvoir en place, qui reconnait cet état de guerre (comment pourrait-il éviter) sort une arme nouvelle, dont la puissance dissuasive n’échappe à personne : l’interdiction du Burkini sur les plages du cher et vieux pays. On arrive à cette situation dans laquelle on ajoute à l’arsenal de Daech une arme inattendue : le ridicule. Que cette interdiction soit proposée au nom des valeurs de la République constitue le sommet de cette farce.

 

Que ces histoires de maillots de bain et de piscine soient des provocations islamistes n’est pas forcément faux et il est très probable que des grands frères sont derrière ces choses-là pour démontrer combien les musulmans et les arabes sont les victimes des injustices de nos sociétés. Mais l’erreur est de s’arrêter à des signes véniels en refusant par facilité et même lâcheté d’attaquer le mal où il réside. Le pouvoir –on n’ose à peine utiliser le mot- applique de la pommade pour cul de bébé sur des boutons dont il sait qu’ils annoncent l’éruption des bubons de la peste. Tout cela est dit et redit mais la stupeur du gouvernement est telle que rien n’est dit ou fait qui montrerait que l’État veuille éradiquer l’islamisme sur le territoire et obliger les musulmans à faire rentrer leurs pratiques religieuses dans le cadre d’une loi de 1905, toujours en vigueur. Ce conflit culturel islam-laïcité ne se résoudra pas de lui-même et dans la douceur car la dynamique de l’islamisme recouvre et s’alimente des inégalités de toute nature dans les sociétés du monde occidental et –on ose le dire- chrétien.

 

Est-ce à dire que l’assimilation ou l’intégration ou même la cohabitation  de communautés d’origine maghrébine soit devenue impossible dans le système culturel et social français comme on le vit maintenant ? Certains le pensent, beaucoup sont réservés et tous les français ont peur.

 

Il y a un aspect de ces histoires de baignade qui, semble-t-il, n’a pas été perçu. Les dames musulmanes et les jeunes femmes musulmanes dont on a parlé lors des incidents évoqués plus haut ne sont pas des produits de l’année. Il y a depuis longtemps des femmes musulmanes dans nos sociétés et le fait nouveau est qu’elles vont à la plage et qu’elles ont envie de se baigner et plus encore qu’elles le peuvent. Avant, naguère,  elles n’allaient pas à la plage, tout simplement, et ne se baignaient pas. Depuis, en quelque sorte, elles provoquent par leur capuche de lycra, tout en nous montrant qu’elles ont le droit d’aller se baigner en montrant leur corps –même emballé- aux yeux du bidochon rigolard qui y voit un dérivatif aux excès d’un quasi-nudisme pas toujours du meilleur goût. Mais qui provoquent-elles et que provoquent-elles ?

Car on ne peut pas totalement dissocier le bain de la femme de la mise en spectacle de la baigneuse et de ses dimensions. Autrement formulé, la femme musulmane en mettant son burkini rentre dans le jeu de la relation homme-femme à l’occidentale, comme elle est perçue dans les sociétés  modernes. Elle a déjà jusqu’à un certain point et même largement trahi l’interdit coranique. Elle a érotisé son corps. On pourrait parier que le temps passant on verra le burkini devenir de plus en plus collant jusqu’à ressembler –c’est déjà le cas- à des tenues de néoprène comme en portent les plongeuses ou les actrices de film fétichistes. On n’en est pas loin mais il se peut qu’au-delà de la provocation, la présence des burkinis sur les plages soit d’abord un signe de libération de la femme dans l’univers musulman plutôt que le contraire.

 

Auquel cas, il serait judicieux de favoriser le port du burkini.

Et en tout cas de laisser les lois de la République hors de tout ça.                                    

 

  18 août 2016

 

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