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Le Naïf dans le Monde
3 janvier 2021

Incompréhension en face de l'impuissance en principe de gouvernance

 

Dans ce carnet deux sujets bien différents qui sont des exemples illustrant cette impuissance consentie ou peut être même désirée par les personnes, comme on dit, aux affaires. Désirée peut-être car comme le dit la formules usuelle : mettons sous le tapis et on verra plus tard. 

Le démarrage de la campagne de vaccination.

Je pars d'une idée simple. Il y a au moins 24 million de français qui attendent d'être vaccinés et qui ne comprennent pas pourquoi les gens qui ont le vaccin en leur possession ne les vaccinent pas et mettent 5 jours pour vacciner des résidents d'une ehpad sous le contrôle d'une infirmière qui explique, d'un médecin qui vérifie l'état de santé et si la personne est gaga d'une personne qui donnera l'accord présumé.

Or 600.000 résidents occupent les presque 8.000 établissements du cher et vieux pays aux soins de presque un demi-million de soignants et de personnels de service. Encore un presque, presque 80% sont atteints d'une affection cardiovasculaire et 40% sont déments. Le tout pour un coût de 5 milliards qui devrait augmenter sensiblement si l'état double les effectifs de soignants avec une rallonge de 8 milliards.Tout ceci hors les maisons de retraite qui peut-être verront leur tour venir.

J'imagine que l'année qui commence suffira à peine pour atteindre l'objectif ehpad pour enfin commencer la vaccination "ordinaire" quelque soit le saucissonnage envisagée par les ARS ou un monsieur vaccination sorti d'un chapeau et qui déclare benoitement qu'il ne connait rien aux problèmes de logistique. On croit rêver.

Quelqu'un qui pensait que l'intérêt de la vaccination était de faire reculer le plus vite possible la maladie n'était rien qu'un gros naïf.

Quelqu'un, gros réaliste, qui penserait que vacciner lentement en priorité une population confinée d'espérance de vie qui s'exprime en mois ou au mieux en un petits nombre d'années a la moindre utilité, si l'objectif est bien de vacciner suffisamment pour atteindre le meilleur niveau d'immunité possible dans la population. Un général préparant une nouvelle offensive mettrait il en première ligne les blessés et amputés de la bataille précédente ? Ou préparerait-il ses meilleurs soldats pour la bataille ? 

Véran est il à l'origine de ce choix alors que tout le monde médical et scientifique tous les médias et l'opinion publique voyant les résultats chez les voisins réclame que, enfin, on se décide dans ce putain de pays à ouvrir les yeux et à faire vite et sans chichis ce qui doit être fait : vacciner.

S'ouvre alors le champ des questions.

Avons-nous vraiment les glacières grand froid nécessaires et où sont-elles ? Le doute s'installe.

Nécessaires. Les avons-nous commandées en nombre prévu et adéquat selon un vrai plan de manœuvre ? Le doute s'ancre.

Qui, à part le monsieur qui n'y connait rien, est en charge de la mise en place des centres relais régionaux et de leur approvisionnement puis du transport et de la fourniture aux derniers points de grand froid, hôpitaux naturellement ou tout espace aménageable et commodément situé pour que la vente au détail puisse se faire avec des transports réduits.  Vous avez dit ARS, Mama mia, échec garanti. Vente au détail, bien sûr, comme Leclerc ou Carrefour qui savent eux ce que distribution veut dire. 

Sommes-nous témoin de l'incompétence profonde, crasse de Véran et de son refus de comprendre que la vaccination est l'outil primordial de la lutte contre la maladie ? Le doute s'efface, il n'a rien compris.

Et le Benêt en Chef dans allocution de Nouvel An en souhaite que les retards de la campagne vaccinale ne soit pas injustifiés. Allons tant mieux et de l'euphémisme à gogo.

Ce carnet écrit hier s'est enrichi d'une nouvelle démonstration de vacuitude pour causer comme la spécialiste en la matière. Comme la nature a horreur du vide et les médias aussi l'ineffable Mister V petit Benêt de la santé a noté le froncement de sourcil du Président et comprit qu'il fallait remplir ce vide et il  utilise l'arme qu'il manie le mieux, le galimatias.                                                                    Bien sûr il pouvait choisir charabia pour obtenir le même remplissage de son sac à malices vide.

Alors tout y est passé: les futurs centres de vaccination, les centres répartis judicieusement, encore heureux et les incontournables médecins de ville, lesquels doivent se demander comment ils vont faire et lorsqu'ils demandent d'être considérés dans cet exercice comme personnel hospitalier pour être couverts  par les mêmes assurances s'entendent dire d'aller chez plumeau. Tiens, une expression que le Benêt en Chef n'a pas encore utilisée.

Bref, c'est demain que l'horizon s'éclaircira et que la fulgurance vaccinale frappera la maladie et la terrassera. Une chanson disait ça il y longtemps qui commençait par "demain peut être…"  

À la vitesse qu'on nous promet, je me demande si je ne vais pas me laisser distancer comme une naïve tortue de carnet par le véloce Mister V.

Je vais clore ce tout petit carnet qui, je le crains, sera suivi de chapitres rentrants comme celui-ci  dans la grande série des pataugeages. 

Au début de ce petit bout de carnet j'évoquais un second sujet en mentionnant l'impuissance consentie et j'ajoute subie.                  "À demain peut-être".

 

03 janvier 2021   Me suis pas trompé, Na !

 

 

 

   

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