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Le Naïf dans le Monde
3 juillet 2016

La Démocratie et l’État Troisième partie : La représentation, la classe politique, l’oligarchie de l’État

 

Il est difficile de demander en permanence au peuple de s’exprimer sur tous les sujets et plus précisément sur les sujets les plus techniques ou les plus délicats : à ce peuple, on lui prête du bon sens mais on ne peut demander aux citoyens d’avoir à tout moment la capacité de donner un avis éclairé sur toutes les choses du gouvernement. Le Démos que, dit-on,  les Athéniens réunissaient sur l’Agora ne peut pas à tout bout de champ se retrouver, uni dans la ferveur républicaine, place de la Bastille : il n’y a pas la place.

Il est peut-être des échelons de la vie publique au niveau desquels une démocratie participative peut se mettre en place ; on voit que des maires arrivent à saisir et formuler un consensus mais au-delà de la commune, on ne voit guère l’exercice réussir. Encore faut-il que l’objet du débat ne soit pas trop compliqué ou n’engage pas lourdement le bien-être de la population.

Sur le Référendum, tout a été dit : on n’y revient pas. Seuls MM Cameron et Renzi n’étaient pas informés.

 

Il faut à l’expression populaire un relais et le peuple désigne des représentants qui parlent en son nom. Ces représentants sont élus.

 

 

 

L’élu devient le représentant de l’électeur-citoyen : il a reçu mandat pour parler en son nom etexercer à sa place l’atome de pouvoir politique qui est le droit et le privilège du citoyen. Pour donner structure et forme à la volonté de l’électeur l’élu doit en avoir une perception claire et dans le même temps être capable de transformer la médiocrité commune par un acte créateur en une volonté politique de vision et d’action. Cette démarche, véritable travail de père et de pédagogue est l’essence de la vie politique. Ce travail, cette résonnance entre l’élu et son électeur est le fondement du processus démocratique. On attend de l’élu qu’il transcende notre médiocrité pour en faire l’instrument de notre pouvoir.

Le démagogue ne fait qu’amplifier la médiocrité et la vulgarité ordinaire. Il s’y vautre.

L’homme politique transcende et s’empare de cette médiocrité, l’explique et la sculpte pour ensuite la dire comme un système collectif de pensée et d’action.

L’homme d’État l’universalise et la dit au monde.

Il ne faut pas oublier cette ambiguïté fondamentale de la Démocratie: en votant l’électeur ne désigne pas seulement son représentant, il cherche aussi son guide, son mentor, l’organisateur de sa propre confusion. De la sorte il désigne aussi son futur maître.

 

 

Pour être élus, issus comme on l’a dit et pour les raisons que l’on a évoquées de la masse de la bourgeoisie ils doivent, comme tout corps de métier qui se respecte s’organiser en syndicat. Ces syndicats ont pu en des périodes de troubles trouver leur origine dans des différences idéologiques réelles mais au gré du confort et à la condition d’oublier les exclus, les Partis politiques (ainsi désignent-on ces syndicats) se sont transformés en clubs-à-accéder aux fonctions du gouvernement (des franc-maçonneries ?). On ne dit pas aux fonctions du pouvoir, car, dans l’exercice, le Pouvoir a disparu : essayerait-on d’exercer un quelconque pouvoir, de mener une action qu’aussitôt les clubs des autres s’y opposeraient avec âpreté.

Le Peuple participe peu à ces jeux : pour qu’une personne «du commun » accède à cette classe politique qu’on définit pas à pas, il faut qu’il ait trouvé une entrée dérobée. C’est le plus souvent la porte du syndicalisme. Non pas le vrai syndicalisme des travailleurs, du Peuple, qui a produit peu d’hommes politiques et qui n’en produit plus, mais le syndicalisme étudiant.

Il y a là un nid dans lequel les idéologies simplistes nourriront des oisillons de la vie politique dont le ramage se fera entendre bruyamment. On ne recule pas devant le plaisir d’évoquer les Désir Harlem, les Cambadélis et même les Vals.  Jean-Yves Le Drian, Michel Rocard, François Hollande, Lionel Jospin, Benoît Hamon, Jack Lang…pour citer de plus gros canards, ayant eux aussi barboté dans cette mare. Et maintenant, Julliard, président de l’UNEF de 2005 à 2007 est devenu premier adjoint au Maire de Paris, Anne Hidalgo. Son successeur, Jean-Baptiste Prévost est, quant à lui, devenu conseiller au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem.

On  est tenté à ce stade de rentrer dans le détail de la formation de la classe politique française en remontant le  boulevard Henri IV-SciencesPo-ENA avec une petite contre-allée HEC ou licence d’Histoire. Boulevard ? Non, Allée royale ! Le sujet a déjà été largement couvert et la toxicité de cette filière n’est plus à démontrer.

Le sujet mérite un traitement séparé ; lire en annexe «L’Allée Royale ».

 

Le fait brut, quels que soient les mécanismes qui y conduisent et dans toutes les démocraties, est qu’il se met en place –on peut dire qu’elle s’installe- une oligarchie des personnels de la classe politique qui joue le rôle de représentation du Démos en face de l’oligarchie primaire. Cette oligarchie des élus, composés de véritables professionnels de la communication politique possède –pour employer un anglicisme- son propre agenda.

 

Le premier point de cet agenda est d’assurer la pérennité, la survie de l’espèce, c’est-à-dire la réélection ; le second point est, pour des raisons de légitimité représentative, de cumuler le plus de mandat possibles, ce qui est bon pour les finances du personnage et qui conforte son assiette électorale : une mairie, un conseil général, une présidence de région, un siège au sénat, tout fait ventre… C’est la source de la démagogie et de promesses électorales. On peut déjà remarquer que cela marche mieux quand les promesses visent à la redistribution et au « progrès social » et moins aisément quand on annonce les vaches maigres et le retour au travail.

 

Le fonctionnement de cette oligarchie se complique encore par le jeu des Partis. Il faut bien évidemment des Partis. L’individu isolé, même s’il appartient à l’oligarchie par sa formation et ses ambitions doit avec des associés constituer un club qui fera la promotion d’un concept politique et se dotera collectivement des moyens pour accéder au pouvoir. Le Parti a donc une fonction structurante de la vie politique et il est un outil électoral collectif. Le Parti est aussi le dépositaire des convictions communes de ses membres et il est censé les exprimer pour tous dans son programme.

 

La nature humaine est ainsi faite : Il y a toujours deux Partis, et occasionnellement un troisième qui tente d’opérer une synthèse entre les deux autres : un Centre.

Dans le cas fréquent du Parti unique cette division se manifeste entre deux courants qui s’affrontent dans le cadre du Parti avec la même âpreté que s’ils étaient des partis de dénominations distinctes. Mais dans les pays qui connaissent le régime du Parti Unique l’autorité est exercée généralement par un personnage qui, de purges en purges rétablit la cohésion.

 

Cette inévitable structure bipartisane intervient dans le jeu électoral. Le citoyen vote pour un ensemble d’idées qui sont exprimées par le Parti et dans ce Parti pour des personnages dont il pense qu’ils sont les plus compétents pour conduire les actions de gouvernement en accord avec ces idées.

Mais le Parti est en compétition directe, en opposition frontale avec l’Autre Parti. Il y a le risque que cette lutte entre les Partis, arbritée par l’électeur à intervalles réguliers, remplisse et sature l’agenda du Parti en surplombant le programme qui devient accessoire et qui perd son importance. Les idées se figent et le Parti ne vit que dans et pour la prochaine élection.

Les Parti ont un effet stérilisant dans la pensée et la vie politique complètement à l’opposé de ce qu’il devrait être.

On a vu très récemment un parti de droite ne pas voter une loi qui était dans le droit-fil de son programme au motif qu’elle était présentée par l’autre parti.

 

Il faudrait parler ici du rôle absolument essentiel que joue le mode de scrutin. Le sujet est complexe et l’électorat n’en saisit pas toujours l’importance.

 

Dans le scrutin proportionnel, pour des assemblées d’une certaine taille, le parti désigne dans l’ordre d’éligibilité les candidats. L’électeur est prisonnier du choix du parti et les têtes de liste sont toujours réélues, les variations d’opinion de l’électorat modifiant assez peu la répartition globale. Dans l’assemblée, les majorités sont donc fluctuantes : il suffit de petits transferts de voix pour modifier l’équilibre. Le gouvernement devient impossible et l’instabilité est permanente car les têtes de liste, les permanents du système, certaines de leur réélection, installent un jeu de chaises musicales pour une joyeuse répartition des postes ministériels ou autres. La troisième et la quatrième République ont amplement illustré les faiblesses de ce mode de scrutin. Les partis minoritaires ou ostracisés y sont évidemment favorables.

Dans le scrutin majoritaire, il en va différemment. L’Élu (notre Président) a gagné, fut-ce à une voix près- et cela lui donne le pouvoir. Comme le Général et M. Debré l’ont prévu, il peut dissoudre une chambre indocile et faire son travail à coup de 49.3. Le député craint d’avoir à revenir aux urnes s’il manifeste son désaccord avec le gouvernement.

Les français viennent de vivre successivement deux épisodes de cette nature, au sujet de la déchéance de nationalité et à propos d’une timide Loi travail.

 

Le Démos, dans son ensemble, est déçu lorsque cette oligarchie politique ne réussit pas à remplir son contrat : le « bien commun ». Il y a plusieurs indicateurs de cette performance et les éléments du Démos les utilisent selon leurs aspirations. La paix sociale, le PIB-PPA, l’image internationale et les affaires étrangères, l’assimilation des étrangers, les résultats de coupe du monde de football et bien d’autres encore. La déception du citoyen se traduit par un rejet affectif de l’oligarchie qui le représente et qu’il a lui-même conduit au pouvoir.

Rejet et mépris lorsque cette incapacité se double des bassesses qui ne peuvent manquer d’accompagner l’exercice d’un pouvoir : abus, passe-droit, népotisme bref ce qui fait que l’homme politique reste un homme. Il se dégage alors des écumes de mécontentement qui expriment ce désamour. Ces phénomènes s’opèrent à la marge, ou plutôt « aux marges », aux extrémités, aux extrêmes. Ainsi apparaissent les Fronts, les Ligues, les Nuit-Debout… et l’oubli ou le déni de ces manifestations ne résoudra pas le problème qui a provoqué leur apparition.

 

L’alternative du mépris et le désamour

 

On le sait bien et on l’entend dire tous les jours, le peuple n’aime plus la classe politique et ne lui fait plus confiance. Quand le scandale s’ajoute, le peuple passe du rejet au mépris. Ce mépris est au demeurant le reflet dans le miroir de la vie publique, du mépris que le politique éprouve pour cette pâte indocile et agitée qu’est le peuple. Le mépris de ces gens qui se prennent pour l’élite et qui ne sont que l’oligarchie du moment se traduit par l’absence totale et constante de pédagogie. Inutile pense le politique d’expliquer ce qu’il fait : ils sont trop bêtes pour comprendre. Il faut, pense le politique leur présenter les choses sous une forme réduite à un slogan. Des sujets comme la géopolitique justifient peut-être une certaine réserve à l’endroit de la foule, et encore pourquoi ? Mais la politique de l’emploi, de la compétitivité, de l’énergie, des transports méritent mieux que de simples « je hais la finance » ou « travailler plus pour gagner plus ».

Ce mépris est la cause profonde de la rupture du dialogue entre le Démos et l’Oligarchie Politique, tous les sujets étant traités (ou pas) à la va-vite, à coup de slogan ou de petites phrases visant à discréditer l’opposant. Aucun discours articulé, aucune véritable explication n’intervient dans le propos. Querelle du nucléaire, rôle de la construction européenne, marché du travail, tout se traite en langue de bois, comme si l’électeur ne pouvait rien entendre.

 

Peut-être ont-ils raison, l’électeur est devenu ce que leur Éducation Nationale en a fait.

 

Peut-être ne savent-ils pas, eux-mêmes de quoi ils parlent.

 

L’Administration.

 

Cette oligarchie des politiciens n’avance pas seule. Elle incarne la tête de l’État mais pour exprimer son pouvoir elle doit se doter d’organes d’exécution dont la mission est de mettre en œuvre les programmes de gouvernement. Ces programmes s’inscrivent dans deux lignes. Ils doivent d’une part répondre aux projets de long terme dont la population réclame les bénéfices et qui pour une large part relève de la santé économique du pays : pouvoir d’achat, chômage, retraite, éducation. Dans le même temps il faut offrir des réponses à des contraintes extérieures liées aux relations internationales : là encore sous l’angle de l’économie et du commerce  et sous l’aspect de la sécurité nationale.

C’est lorsque l’oligarchie au pouvoir doit s’adjoindre les services d’une Administration qu’elle devient pleinement un Etat, car elle reconnait que l’exercice de la coercition doit faire l’objet d’un contrat, d’une alliance entre elle et les autres.

La mise en œuvre de ces programmes est réalisée par l’Administration qui est  le corps de fonctionnaires, bras armé du corps politique. Ce qu’il importe de remarquer à ce stade est que cette administration, comme tout groupe humain « installé » a une tendance naturelle à grossir, à se scléroser et enfin à s’enkyster. Ayant pris une existence autonome, elle finit par avoir sa propre logique et à ne plus remplir parfaitement son rôle d’exécutant. Elle définit sa propre politique qui vise –comme c’est déjà le cas pour la classe politique- à sa pérennité et à sa croissance. Mais pour l’instant on ne dissociera pas le Politique de l’Administratif pour continuer à parler de l’État.

Voir en annexe : « Le fonctionnaire et le mandarin ».   

 

On n’aura d’ailleurs raison de ne pas faire cette distinction car en pratique elle n’existe pas. En effet le Fonctionnaire s’est accordé une petite faveur supplémentaire : il peut se mettre en vacances le temps qu’il veut (quasi indéfiniment) en ayant la garantie de retrouver une place (peut-être même sa place) dans le nid douillet du corps qu’il a momentanément déserté. Cette cuillère d’argent l’autorise donc sans le moindre risque personnel (carrière, revenue) à aller paître dans le pré voisin, le pâturage politique. Pourquoi ne revendiquerait-il pas une fonction élective puisque, somme toute, le statut de la fonction publique est une véritable assurance tout-risque.

Cette particularité a des conséquences dramatiques sur ce qu’on appelle avec une certaine emphase : la Représentation Nationale.

 

 

 

 

La représentation Nationale : Les Assemblées, Sénateurs et Députés

 

Un peu par paresse mais aussi pour rendre à M. Sérisé l’hommage discret qu’il mérite, on lui emprunte ce qui suit ; l’ironie indulgente qu’il met dans le propos est sans égale.

 

 

La démocratie dite représentative … n’est pas représentative. … La loi en France est expressément conçue pour fausser cette représentativité…Le Fonctionnaires, et de manière plus générale, les salariés du secteur public, c’est-à-dire un très, très grand nombre de citoyens peuvent se présenter aux élections, abandonner provisoirement leurs fonctions administratives, sans que leur carrière professionnelle en souffre le moins du monde. Ils ne courent aucun risque. En cas d’échec électoral, ils reviennent dans leur administration d’origine sans même perdre leur ancienneté. Alors que les citoyens non fonctionnaires… ne sont pas du tout assurés de retrouver leur poste, leur cabinet, leur entreprise dans l’état où ils les ont laissés. D’où l’immédiate conséquence : la proportion des parlementaires issus de la fonction publique (au sens large) est très forte dans notre pays…

Les Fonctionnaires et assimilés comptent pour près de la moitié de l’Assemblée Nationale et les enseignants pour plus d’un quart. La représentativité est bien une fiction.

Un modèle volontairement simplifié de la démocratie représentative française est composé de six sous-ensembles : des fonctionnaires pour préparer les lois, un gouvernement composé d’une grande majorité de fonctionnaires pour les présenter au Parlement, un grand nombre de parlementaires fonctionnaires pour les voter, un Conseil Constitutionnel à large majorité de fonctionnaires pour les contrôler, des fonctionnaires pour les appliquer. Le sixième sous-ensemble est le reste du monde. Jean Sérisé dans Mémoire d’un autre,  p 254

 

 

 

°°°°°

Le Démos-démiurge a donc donné naissance à cet entité bien au chaud dans son cocon qu’on vient de décrire sans complaisance et qui par choix de clientèles affidées ou d’électeurs bernés se déclare l’État et s’empare des privilèges qu’elle peut licitement s’octroyer.  On dit cocon car le système des partis (club de sélection) assure que les intrus n’auront pas accès au terrain de jeu : la peau en est épaisse ; il faut entrer par la bonne porte et faire longtemps allégeance aux grands mâles de ces meutes pour pouvoir hurler avec eux et accéder en premier à sa part de gnou. On dit « bien au chaud » car si l’entrée dans le cocon n’est pas simple, comme il est agréable d’y séjourner protégé des tracas du Démos… au moins jusqu’à la prochaine élection. Heureux le Haut-fonctionnaire qui n’a pas à subir cette pénible épreuve et qui, compétent ou non, actif ou non émargera, jusqu’à sa retraite fictive en Nouvelle-Calédonie.

Dis, Papa, c’est où la Nouvelle-Calédonie ?

En écrivant cette note et sur ce sujet, on a cherché à caser le mot « ectoplasme » pour qualifier l’État : on n’a pas réussi, mais on persévère.

 

Les experts

 

On ne l’a pas dit clairement même si un rien de distance pouvait laisser percevoir au lecteur que dans cette note, les participants à ces oligarchies n’étaient pas considérés avec indulgence. Ce manque de considération à leur endroit est dû en partie à l’idée qu’un grand nombre d’entre eux ne sont dans la combine que parce qu’ils y voient précisément une combine. Un autre raison est l’opinion que cette fois ci, pas pour une partie, mais pour la majorité, ils sont incompétents. Pour être plus précis il conviendrait de dire que dans leur grand nombre, ils n’ont aucune compétence utile.

Or ils sont chargés au long d’un chemin législatif pavé comme l’enfer de bonnes intentions, d’analyser les évolutions de la société, de prévoir les aménagements législatifs qui doivent prendre ces évolutions en compte, de les formuler, de convaincre leurs pairs de la validité de leurs propositions, d’en informer les citoyens, de les faire voter, de les faire appliquer, d’en mesurer l’action, d’en déduire une philosophie des aménagements futurs… . Quel appel de compétence(s) !

La chambre des députés du cher et vieux pays pendant l’année 2016, véritable théâtre de boulevard a révélé le niveau d’amateurisme de nos élus dans tous les secteurs du jeu.

L’auteur de la farce qui s’est jouée et qui continue de se jouer a fait preuve d’ingéniosité pour que les scènes de comique « à l’italienne » soient exploitées au mieux de leur talent par tous les acteurs du gouvernement, de l’assemblée nationale avec l’aide spontanée d’une opposition déconcertée.

 

Mais où sont les compétences ?

 

Dans ce qui précède on s’est bien gardé de mentionner ce qui relève des compétences scientifiques, techniques, technologiques et industrielles. Dans ces domaines, la classe politique et l’administration politisante ne sont plus simplement dans l’ignorance mais bien plutôt dans le déni.

Restent les grandes entreprises nationales…qui font comme elles peuvent.

 

03 juillet 2016

 

 

 

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