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Le Naïf dans le Monde
6 août 2016

Le syndrome du moniteur de ski.

 

 

L’enseignement du ski dans les stations de montagne est un des éléments de l’ensemble des prestations offertes aux touristes qui les fréquentent. A l’époque de l’essor de cette industrie quand l’état de pistes et la qualité du matériel rendaient difficile l’apprentissage de ce sport, cet élément avait une certaine importance et contribuait dans une large mesure à attacher et fidéliser la clientèle des stations. La chose est moins nette maintenant : les écoles de ski qui organisent cette activité servent d’abord à agrémenter l’offre des Tour-Opérateurs étrangers ; elles servent également de garderies d’enfants de sorte que les parents puissent aller skier tranquillement sans l’encombre de marmaille.

Le moniteur de ski doit donc avoir un certain don d’animateur et aimer s’occuper des enfants. Accessoirement il servira d’accompagnateur à des clients fortunés qui souhaitent être vu au restaurant avec leur moniteur qui devient là un signe parmi d’autres de l’importance social des clients, comme leur bagnole ; enfin tout à fait exceptionnellement il se trouvera un amateur éclairé qui sollicitera des conseils pour franchir une étape dans la maîtrise de la technique.

Etre un bon skieur est nécessaire pour remplir ces fonctions. Sans plus. Le talent du contact, le respect de la clientèle, la gentillesse en un mot sont des qualités beaucoup plus importantes que l’excellence sportive et en particulier que des qualités de compétiteur et  de coureur. En effet il n’est pas certain que la perception que le skieur de haut-niveau a dans sa pratique lui permette mieux qu’à un skieur moins performant de comprendre les difficultés du débutant et de l’encourager sans incompréhension.  Il ne viendrait à l’idée de personne de confier l’apprentissage du calcul à un médaillé Field.

Dans ce cadre que dit le Libéral, que fait l’américain ? Dans une station récemment développée du Montana, le promoteur ou le conté ou l’état du Montana a prévu que dans le programme de développement s’installe des commerces et des services. Un M. Smith pense que il est intéressant d’organiser une école de ski : il achète ou loue un espace commercial, une boutique et il recrute des jeunes gens –bons skieurs- désireux d’exercer ce métier. Son activité débute et les efforts conjoints du patron-investisseur et des moniteurs portent leurs fruits. Les clients sont satisfaits de l’offre qui correspond à leur demande. Si l’adéquation décrite ici n’est pas satisfaite, M. Smith et ses moniteurs prennent acte de leur échec et convertissent l’établissement en se franchissant chez Pizza Hut. A aucun moment l’État fédéral ou l’État du Montana ne sont intervenus dans le projet de M. Smith. La qualité du travail de M. Smith et de ses moniteurs a été, au bout du compte le facteur décisif du succès ou de l’échec de l’entreprise.

En France… M. Renard (on l’appelle ainsi car il lui faut de la ruse pour pénétrer le maquis administratif aux portes duquel il se trouve) nourrit le même projet que M. Smith. Comme son homologue américain il souhaite ouvrir boutique et proposer un service à la clientèle de la station qu’il habite. La profession de moniteur existe de longue date –pas encore un siècle, mais presque : l’État a largement eu le temps (le loisir) d’y mettre sa marque, ce qu’il a fait dès que le besoin (la demande) s’est fait sentir. Décrire le système administratif, technocratique puis nécessairement bureaucratique impliqué dans cette action de l’État demande un livre : on y trouverait de la technique du ski (le célèbre planté de bâton du cinéma), du code du travail, de la psychologie à deux balles, de la pédagogie pour les nuls, de la formation des moniteurs, de l’école pour ce faire, du contrôle de la profession évidemment au niveau national, régional, départemental, des normes et prescriptions en tout genre, bref un inventaire des dérives administratives d’un pays qui tourne à vide. Mais comme, grâce à la diligence de l’État une profession nouvelle est née, elle se doit de rajouter en elle-même, de secréter une nouvelle couche organisationnelle qui l’isolera pour la protéger et faire valoir ses valeurs et ses intérêts : le Syndicat ! Comme dans d’autres domaines se noue alors une complicité faite d’intérêts bien compris saupoudrés d’antagonismes de façade qui résulte en la mise sur pied d’un système quasi-mafieux dont  les corporations, jurandes et  guildes des temps passés auraient admiré l’efficacité. Ce système est de surcroit injuste. Comme la sélection des Moniteurs se fait au plan national, elle repose sur l’existence d’un établissement qui agit en fonction des places dont il dispose, malthusianisme encouragé par le fameux Syndicat. Il convient de sélectionner les impétrants pour en limiter le nombre. Comme la sélection doit être « objective » le seul critère qu’on puisse retenir est celui de la compétition. Ce sont donc les jeunes sédiments du monde de la compétition de ski qui deviendront Moniteur. Un point positif : ils skient bien et il n’est pas illégitime qu’ils accèdent à ce marché s’ils le méritent. Ont-ils les qualités d’un moniteur de ski n’est plus la question puisque le système permet de nourrir quelques centaines (milliers ?) de fonctionnaires ou assimilés, et que le puits de la dette n’a pas de fond, comme chacun sait. Devant ce barnum institutionnel, M. Renard va donc se plier aux diverses réglementations et passe une certaine énergie à naviguer en évitant les écueils réglementaires. Et il risque de découvrir que les moniteurs qui exercent avec lui, de même que l’association-coopérative qu’il a créé connaissent un traitement fiscal différent de leurs voisins et voisine du syndicat du Ski Français.

Voilà, dans l’immédiat après-guerre, à une époque pendant laquelle la pensée collectiviste dominait la vie politique, et avant que la pratique du ski ne soit aussi répandue que celle du vélo, l’État s’est avec les meilleures intentions du monde (lesquelles ?) emparé du sujet au lieu de laisser opérer les forces du marché, transformant le monde du ski professionnel, qui n’est qu’un monde d’animateurs sportifs et presque totalement dépourvu d’implication sociale en un système complexe, inutile et susceptible de multiples dérives, avec in-fine comme résultat que le seul vrai critère qui doive entrer en ligne de compte pour la pratique de ce métier, c’est-à-dire la gentillesse et le goût du contact avec la clientèle soit radicalement sorti du paysage.

Que l’État s’occupe de sa place dans la construction européenne, ou simplement occupe sa place dans cette construction, ou qu’il s’emploie à réduire ses dépenses, ou qu’il veille à ce que Mme Lauvergeon fait dans son coin, mais surtout qu’il laisse les animateurs sportifs en paix et les vaches seront bien gardées !

 

 

 

On allait oublier la coiffeuse. Dans l’espoir d’aérer un peu ce texte et pour distraire le lecteur on a ajouté une image : le CAP de Mlle Langlois délivré par le Ministère de l’Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie. Un esprit curieux s’interroge sur l’intérêt porté par un Ministère de cette importance à une fonction qui semble, pour peu que l’esprit curieux soit aussi un esprit simple, relever de l’apprentissage. Alors on explore le sujet et on découvre avec stupeur que la formation des coiffeurs et des coiffeuses est un véritable sujet national avec écoles, programmes, examens de différents niveaux, Bulletin Officiel de la maison mère (pour accentuer le sourire, on le met en annexe) et tout ce qu’il faut pour contrôler que les choses se déroulent bien comme l’État le prévoit, l’instaure et l’impose. Bref, en s’emparant (pourquoi ?) d’une activité strictement individuelle, l’État a réussi une promouvoir une filière économique : la formation des coiffeurs ! Si le lecteur veut se taper le derrière par terre il ne lui reste qu’à consulter les annales d’épreuves de mathématique du CAP coiffure.

Il n’y a rien ici qui traduise le moindre mépris ou le moindre rejet d’une profession qui a existé, qui existe et qui existera et dont la Société requiert les services.

Ce BO, d’avril 2014, qui peut sembler extraordinaire est probablement, au contraire très ordinaire, très classique pour un sbire de l’éducation nationale. Spécialement si on replace le texte en plein cœur du choc de simplification ; avant cependant, que dans le but explicite de simplifier les choses M. Mandon ne soit nommé (provisoirement) Secrétaire d’Etat à la Réforme de l’Etat et à la Simplification.

C’est bien pour ce pauvre Mandon qui n’a « fait » que Sciences-Po et pas l’ENA. Pas cuit, quoi !

En tout cas il faut souhaiter que les lectrices de ce texte désabusé soient satisfaites de leur coiffeuse.

 

Juillet 2016

 

 

Annexe pour rire, à parcourir avec modération

 

A cet emplacement toute sorte de logo, illustration, images décoratives destinés à convaincre le/la candidat/e du séreiux de l'examen et lui faire comprendre qu'il"entre dans la carrière".

Le Bulletin officiel de l'éducation nationale publie des actes administratifs : décrets, arrêtés, notes de service, etc. La mise en place de mesures ministérielles et les opérations annuelles de gestion font l'objet de textes réglementaires publiés dans des B.O. spéciaux.

 BTS      Définition et conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur métiers de la coiffure

NOR : ESRS1403537A
arrêté du 26-2-2014 - J.O. du 3-4-2014
ESR - DGESIP A2

 

 

Vu code de l'éducation, notamment articles D. 643-1 à D. 643-35 ; arrêté du 9-5-1995 modifié ; arrêté du 9-5-1995 ; arrêté du 24-6-2005 ; commission professionnelle consultative « coiffure, esthétique et services connexes » du 9-1-2014 ; CSE du 13-2-2014 ; Cneser du 17-2-2014


Article 1 - La définition et les conditions de délivrance du brevet de technicien supérieur métiers de la coiffure sont fixées conformément aux dispositions du présent arrêté.

 

Article 2 - Le référentiel des activités professionnelles, le référentiel de certification et les unités constitutives du référentiel de certification du brevet de technicien supérieur métiers de la coiffure sont définis en annexe I au présent arrêté.

Les unités communes au brevet de technicien supérieur métiers de la coiffure et à d'autres spécialités de brevet de technicien supérieur ainsi que les dispenses d'épreuves accordées conformément aux dispositions de l'arrêté du 24 juin 2005 susvisé, sont définies en annexe I au présent arrêté.

 

Article 3 - La formation sanctionnée par le brevet de technicien supérieur métiers de la coiffure comporte des stages en milieu professionnel dont les finalités et la durée exigée pour se présenter à l'examen sont précisées à l'annexe II au présent arrêté.

 

Article 4 - En formation initiale sous statut scolaire, les enseignements permettant d'atteindre les compétences requises du technicien supérieur sont dispensés conformément à l'horaire hebdomadaire figurant en annexe III au présent arrêté.

 

Article 5 - Le règlement d'examen est fixé en annexe IV au présent arrêté. La définition des épreuves ponctuelles et des situations d'évaluation en cours de formation est fixée en annexe V au présent arrêté.

 

Article 6 - Pour chaque session d'examen, la date de clôture des registres d'inscription et la date de début des épreuves pratiques ou écrites sont arrêtées par le ministre chargé de l'enseignement supérieur.

La liste des pièces à fournir lors de l'inscription à l'examen est fixée par le ou les recteurs en charge de l'organisation de l'examen.

 

Article 7 - Chaque candidat s'inscrit à l'examen dans sa forme globale ou dans sa forme progressive conformément aux dispositions des articles D. 643-14 et D. 643-20 à D. 643-23 du code de l'éducation.

Dans le cas de la forme progressive, le candidat précise les épreuves ou unités qu'il souhaite subir à la session pour laquelle il s'inscrit.

Le brevet de technicien supérieur métiers de la coiffure est délivré aux candidats ayant passé avec succès l'examen défini par le présent arrêté conformément aux dispositions des articles D. 643-13 à D. 643-26 du code de l'éducation.

 

Article 9 - La première session du brevet de technicien supérieur métiers de la coiffure organisée conformément aux dispositions du présent arrêté aura lieu en 2016.

 

Article 10 - La directrice générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle et les recteurs sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République.

 

Fait le 26 février 2014

 

Pour la ministre et par délégation,
Par empêchement de la directrice générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle,
Le chef du service de la stratégie de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle,
Jean-Michel Jolion

N.B.: Le présent arrêté et ses annexes III, IV seront consultables au Bulletin officiel du ministère de l'éducation nationale et du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche du 17 avril 2014 mis en ligne sur les sites www.education.gouv.fr etwww.enseignementsup-.recherche.gouv.fr.

Le présent arrêté et l'intégralité de ses annexes seront mis en ligne sur le site www.enseignementsup-recherche.gouv.fr

 

Annexe III

 

Horaires hebdomadaires - première année

 

Enseignements

Horaire annuel à titre indicatif

Horaire hebdomadaire (cours+TD+TP)

Culture générale et expression

60

2 (2+0+0)

Physique et chimie appliquées

90

3 (2+0+1)

Biologie appliquée

90

3  (1+1+1)

Cosmétologie appliquée

60

2 (1+0+1)

Environnement professionnel

30

1 (0+1+0)

Technologie et techniques  professionnelles

150

5 (1+0+4)

Management - Gestion des ressources humaines

60

2 (1+1+0)

Gestion

30

1 (1+0+0)

Mercatique

60

2 (1+1+0)

Approche pluridisciplinaire et dimension professionnelle *

120

4 (0 + 0 +4)

Actions professionnelles

45

1,5 (0+1,5+0)

Langue vivante A

60

2 (0+2+0)

Stage

6 x 35 = 210 h

 

Total

1065 h

28,5 (10+6,5+12)

Enseignement facultatif : 

 

 

Langue vivante  (LVB)

 

1(0+1+0)

 

*P1 : selon l'origine des étudiants, une approche pluridisciplinaire est à envisager sur ce temps : techniques professionnelles, disciplines scientifiques, expression écrite et orale. L'équipe pédagogique organise et planifie ce temps dédié aux pré-requis nécessaires aux étudiants selon leur parcours antérieur. 

Disciplines

Ayant une formation antérieure en coiffure

N'ayant pas une formation antérieure en coiffure

 

 

Selon les besoins diagnostiqués, un complément peut être envisagé en expression écrite et orale

Physique-chimie, biologie

X

 

Technologie et techniques professionnelles

 

X

 

*P2 :

Discipline

/ Horaire

Technologie et techniques professionnelles

Gestion

Cosmétologie appliquée

Hebdomadaire

1,5

1,5

 1

Annualisé

45

45

30

Organisation

Bloc commun hebdomadaire 4 h

 

 

Horaires hebdomadaires - seconde année  

Enseignements

Total horaire annuel

Horaire hebdomadaire (cours+TD+TP)

Culture générale et expression

56

2 (2+0+0)

Biologie appliquée

84

3 (2+1+0)

Cosmétologie appliquée

56

2 (1+0+1)

Environnement professionnel

28

1 (0+1+0)

Technologie et techniques professionnelles

140

5  (1+1+3)

Management - Gestion des ressources humaines

56

2 (1+1+0)

Gestion

84

3 (2+1+0)

Mercatique

56

2 (1+1+0)

Approche pluridisciplinaire et dimension professionnelle *

140

5 (0 + 0 +5)

Actions professionnelles

42

1,5 (0+0+1,5)

Langue vivante A

56

2 (0+2+0)

Stages

7 x 35 = 245

 

Total

1043

28,5 (13+8+9)

Enseignement facultatif :

 

 

Langue vivante étrangère (LVB)

 

1(0+1+0)

 

*S3 : Discipline /

Horaire

Technologie et techniques professionnelles

Gestion- Management

Physique-chimie appliquée

Cosmétologie appliquée

Hebdomadaire

2

1,5

1

0,5

Annualisé

56

42

28

14

Organisation

Bloc commun hebdomadaire 5 h

 

*S4 : projet professionnel - L'accompagnement est assuré par l'équipe pédagogique de seconde année ; un nombre équivalent d'heures « professeur » est nécessaire pour le suivi et l'encadrement des projets.

 

 

Annexe IV                    Règlement d'examen

 

 

 

 

Scolaires

 (établissement publics ou privés sous contrat)

Apprentis

 (CFA ou sections d'apprentissages habilités)

Formation professionnelle continue

(établissements publics habilités à pratiquer le CCF)

GRETA

Scolaires

(établissements privés hors contrat)

Apprentis

(CFA ou sections d'apprentissage non habilités)

Formation professionnelle continue (établissement privé)

Au titre de leur expérience professionnelle

Enseignement à distance

Épreuves

Unités

Coeff.

Forme

Durée

Forme

Forme

Durée

E1 - Culture générale et expression

U1

3

Ponctuelle écrite

4 h

CCF

 3 situations

Ponctuelle

écrite

4 h

E2 - Langue vivante étrangère 1

U2

2

CCF
2 situations

 

CCF

2 situations

Ponctuelle orale

30 min
15 min

E3 - Management et gestion de l'entreprise

U3

4

Ponctuelle
écrite

4 h

CCF
1 situation

Ponctuelle écrite

4 h

E4 - Environnement scientifique et technologique

U4

4

Ponctuelle Écrite

4 h

Ponctuelle
Écrite

Ponctuelle
Écrite

4 h

E5 - Techniques professionnelles

U5

4

CCF

2 situations

 

CCF

2 situations

Ponctuelle Pratique

2 h30

E6 - Projet

 

U6

6

Ponctuelle
orale

40 min

 

CCF
1 situation

Ponctuelle
Orale

40 min

 

Épreuve facultative
Langue vivante (1) (2)

UF1

 

Ponctuelle

orale

20 min

Ponctuelle

orale

Ponctuelle orale

20 min

(1) La langue vivante choisie au titre de l'épreuve facultative est obligatoirement différentes de celle choisie au titre de l'épreuve obligatoire.

(2) Seuls les points au-dessus de la moyenne sont pris en compte.

 

 

Non le lecteur ne rêve pas, il s’agit bien de coiffure.

 

On a utilisé en titre l’expression : syndrome du moniteur… C’est que le cas est exemplaire. On se permet de rappeler la définition du mot :Un syndrome est un ensemble de signes cliniques et de symptômes qu'un patient est susceptible de présenter lors de certaines maladies, ou bien dans des circonstances cliniques d'écart à la norme pas nécessairement pathologiques. Le patient, c’est le Mammouth ; que l’écart à ce qui serait normal ne soit pas pathologique reste à démontrer.

 

Dans l’édition de cette note dans le blog « dufacassis » les images auront disparu : tant pis pour le lecteur, il y a assez de quoi se marrer ou s’attrister sans elles.

 

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