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Le Naïf dans le Monde
1 novembre 2017

Homme-Femme, encore un triangle

Un producteur de cinéma américain s’est très mal conduit avec de nombreuses dames, souvent et longtemps. Elles ne pouvaient pas parler car leur carrière dépendait du malotru. Le phénomène –ce qui se voit- est répandu et les malotrus sont légion. Ils sont parmi nous, au travail, partout. Ils prennent le métro.

La salière à grain de sel se déverse, les commentateurs commentent ravis de quitter pour un épisode la roublardise de Macron ou le charisme ( ?) de Mélanchon, les témoignages se multiplient, redondent et rebondissent. C’est un feu d’artifice. On se sent coupable de ne pas participer à cette grande lessive. L’homme ordinaire qui n’a jamais violé ou même agressé des personnes du beau sexe en ressent une passagère frustration ; mais il est vite rassuré car le voile de l’opprobre est si vaste qu’il peut, lui aussi, s’y abriter.

Tous des porcs !

Donc un mot du Naïf.

Homme-Femme, encore un triangle

Les relations entre mâles et femelles de l’espèce humaine se voient sous trois angles.

En premier et cela est « primordial », la sexualité. Le premier des rapports que l’homme entretienne avec la femme est celui de la satisfaction du désir. Dans cet échange, car il s’agit d’un échange, le dimorphisme sexuel trouve son expression complète. Échange ou soumission, chacun jugera par ses propres expériences.

Cet Éros a de nombreux visages : de la galanterie la plus conventionnelle, au bord de la stricte politesse jusqu’à la sauvagerie des malades mentaux qui violent et assassinent, en passant par la « lourdeur », la goujaterie et le harcèlement qu’on décrit de nos jours. On parle des hommes évidemment car les femmes sont exemptes de ces dérives.

Quand il n’y a plus échange ou quand il y a échange d’autres choses.

En second, bien que notre société qui évolue si vite tende à réduire ce rôle, la femme élève les enfants : elle ne peut cesser d’être la mère en allaitant d’abord, en enseignant sans le savoir le langage et, si Dieu le veut, la civilité, sœur ainée du civisme.

Dans ce rôle elle requiert l’aide de l’homme qui doit pourvoir aux besoins de la famille : l’homme et la femme sont associés.  Ils sont ensemble « La Famille ».

La société s’agrandit, les relations se compliquent et la femme élargit son rôle dans la famille pour devenir partenaire économique du mari d’abord, puis partenaire économique dans le corps social, en parité avec l’homme.

La femme est devenue un nouvel homo economicus. Elle revendique au passage son autonomie sexuelle et parfois elle demande à quitter la robe de l’épouse. Elle revendique la pleine citoyenneté. Le dimorphisme est mort.

Elle: certaines, quelques-unes, beaucoup, pas toutes ?

La femme navigue dans ce triangle. L’homme est bien obligé de la suivre entrainé par la vie commune, l’élevage des enfants et/ou les liens sacrés du mariage.

De nos jours les dénonciatrices ou teuses de la porcinité masculine se promènent autour du sommet « Sexe ».

Beaucoup venaient en droite ligne du sommet « Parité intégrale ».

Comme j’ai été très gentil toute ma vie durant, j’ai la chance de connaître quelques femmes qui sont restées proches du sommet « Famille » mais je ne prendrai pas le risque de leur faire lire ces quelques lignes.

Je suis pour la paix des ménages.

 

31 octobre 2017

 

 

 

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